16 novembre 2022. Dans ma boite mail, Mélanie apparaît pour la seconde fois en quelques semaines. Mélanie, c’est la fondatrice d’Aphaëla, une marque de bijoux éthiques, fabriqués en France et surtout très beaux. Mélanie, elle me contactait pour bosser avec moi. Mélanie, elle m’a eue grâce à son travail, ses ambitions et son envie de réussir. Mais surtout, elle m’a eue grâce à son sérieux. Parce que Mélanie, elle a popé dans ma vie avec un mail pro, qui proposait un budget et un vrai projet. Mélanie, elle avait les codes des grands, dans une petite entreprise. Et ça, j’aime.
Dans son mail du 16 novembre, elle me parlait d’un truc fou : créer une collection capsule.
Au début, je n’ai pas hésité. Une nouvelle expérience. Tout pour me plaire. Et puis, je l’avoue, j’adore les bijoux. Pas ceux qui brillent fort, qui coûtent cher ou qui portent le nom d’une grande marque. Pas ceux-là. Moi, j’aime les petits bijoux, souvent de créatrices, que tu trouves dans les magasins, qui trônent dans les stations balnéaires ou que tu vois sur toutes les photos Instagram. Oui, ne nous mentons pas, beaucoup se ressemblent. Pour être honnête, je ne pensais pas faire mieux. Mais au moins tout aussi bien. Alors, j’ai accepté, pleine d’ambition.
Puis, après que mon égo s’est emballé, ma conscience a refait surface. Et finalement, j’ai douté. J’ai douté d’être la bonne personne. Parce qu’après tout, Lamoinsbonnedetescopines, on ne la suit pas pour ses goûts vestimentaires, ses tutos make-up ou, très justement, ses bijoux (même si, ne nous mentons pas, vous me demandez régulièrement mes références de grande influenceuse. Souvent sur mes rouges à lèvres. Les filles, sachez-le, je n’ai aucune idée de ce que je me fous sur les lèvres… si ce n’est le gland de votre frère. Oui, elle était facile. Mais nécessaire). Alors, j’ai hésité. Fort. J’ai eu peur de vos réactions. Et si on me critiquait pour sortir des sentiers battus et tenter des choses dans lesquelles je n’ai aucune légitimité et expertise ?
Le doute n’a pas duré longtemps.
Parce que franchement, flemme de douter. Après tout, dans le pire des cas, le projet ne plait pas et on n’en parle plus. Et puis, c’est égoïste mais sincère : je n’avais absolument rien à perdre. Pour moi, c’était que du plus, là où Mélanie, elle, prenait un risque. Elle, elle investissait de l’argent, évidemment. Moi, uniquement mon image et, sur ce coup, je n’avais aucun doute sur la qualité du travail. En soi, il fallait foncer.
Nous sommes donc parties pour ce projet fou. Calls, prototypes, petits galères… Les semaines se sont enchaînées et on a gardé le cap, jusqu’à la sortie qui aura lieu cet été. Oui, mais, parce qu’on est des filles bien (et surtout parce qu’il faut qu’on s’organise), on propose des précommandes le 2 avril. Et parce qu’on est VRAIMENT des filles bien, on vous offre 5 € sur celles-ci. Et parce qu’on est VRAIMENT, VRAIMENT des filles bien, et pour vous remercier de me soutenir avec ce blog — et, avouons-le, dans beaucoup de mes projets fous —, on vous offre, à vous uniquement, les frais de port.
Oui, mais, pourquoi acheter nos bijoux en particulier ? Laissez-moi vous expliquer. Je l’avoue, mon préféré, c’est le collier Gueuse. Bon, j’aime aussi trop la bague, mais merde, sur le collier, il y a écrit « Gueuse ». Qui aurait cru que j’aurais un jour une chaîne avec ce mot que j’affectionne tant ?!
Voici l’histoire qui raconte pourquoi un bijou peut tout changer. Il y a quelques années, j’ai passé la soirée avec un groupe d’amis dans un bar et un + 1 qui ne me laissait pas indifférente. Ce mec, c’est celui qui plait vraiment, avec un gros charisme, qui fait rire les filles et qui rend jaloux les hommes. Ce genre de mec que tu admires, mais devant qui tu bégayes. Durant toute la soirée, je l’ai maté et j’ai secrètement espéré qu’il vienne me parler. Des heures à le regarder, à sourire à ses blagues que toutes les autres aimaient aussi et à attendre. Attendre, encore et encore, qu’il attaque. Et, il est arrivé, ce moment… grâce à mon collier.
22 h 32. Ou peut-être 23 h 6. À dire vrai, je n’ai aucune idée de l’heure qu’il était, mais ce qui était certain, c’est que j’avais déjà au moins trois bières dans le bec. Et apparemment, à en croire mon crush, ce qu’il s’apprêtait à nous offrir n’allait rien arranger. Car, dans la folie de la soirée, il s’est levé et, comme le gentleman qu’il était, a proposé de payer sa tournée. J’aurais aimé qu’il me tourne moi, c’est certain. Mais lui, il pensait juste à des shots. Sous la contemplation de tous, il s’est dirigé vers le bar et, euphorisée par l’alcool, quelques minutes après, j’y suis allée moi aussi. Le problème, c’est que je me suis retrouvée à côté de lui sans rien dire, sauf pour répondre à sa question :
— Tu veux autre chose qu’un shot, peut-être ?
— Euh, non, t’inquiète, je viens juste t’aider.
Il a souri et n’a pas relancé. Évidemment. Jusqu’au moment où son regard s’est posé sur mon collier. C’était une chaîne dorée, avec une clé. C’est CETTE clé qui a tout changé. Car forcément, elle a attiré son attention. Il l’a attrapée du bout des doigts et a demandé :
— C’est la clé de ton cœur ?
De lui ou de moi, je ne sais pas qui était le plus beauf : celle qui portait une clé autour du cou ou celui qui posait cette question débile. Mais, qu’importe la réponse, ce qui comptait, c’était qu’il m’avait parlé, et ce grâce à un bijou. Sans vous spoiler — même si vous vous en doutiez —, il ne s’est absolument rien passé avec ce mec MAIS, dès le lendemain, j’ai fait mon étude sociologique sur ce qu’il s’était passé avec ce collier. Malheureusement, ma mémoire de poisson m’empêche de me rappeler le nom de la théorie ; toutefois, je me souviens du fond. Pour faire simple, un objet peut être un moyen d’attirer l’attention et d’enclencher le dialogue. Ça a été le cas de mon collier-clé. Et ce sera le cas de mon collier Gueuse.
Imagine-toi lors d’un date, les conversations sont relou, les choses sont un peu longues et tu ne sais pas comment rendre le truc sexy. Discrètement, tu attrapes ton bijou, par réflexe.
. Lui (ou elle) le voit et, du coin de l’œil, en louchant sur tes seins, il·elle remarque le pendentif. GUEUSE. Il·Elle lit « Gueuse » et ne peut pas s’empêcher de te demander : « Pourquoi ? » Toi, tu expliques que tu te sens gueuse, parce que tu es libre, libre d’être ce que tu veux, de parfois être une craspouille étalée dans son canapé sous son plaid devant un film d’amour avec des miettes de cookies sur les miches, de parfois être une meuf en tatanes-chaussettes pour promener son chien, de parfois être une nana bourrée qui hurle dans un micro pendant un karaoké. De là, il·elle comprendra. Il·Elle comprendra quelle badass tu es.
Voilà pourquoi les bijoux sont primordiaux et peuvent changer une vie. Parce qu’ils ont impact sur celle-ci, bien plus important qu’on ne peut le penser. Et c’est la raison pour laquelle je suis fière de te présenter cette collection avec Aphaela. En espérant qu’elle te plaise autant qu’à nous… LIEN
PS : Le petit code pour entrer sur le site + pour avoir les FDP offerts : Gégéprod23. Et les 5 euros sont déjà appliqués.
Merci pour ton soutien, du fond du cœur.